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Nouvelle France

1 avril 2004

La droite la plus bête du monde : ca suffit !

La droite la plus bête du monde : ca suffit !

Electeurs de droite, prenons notre destin en mains !

La défaite des élections régionales et cantonales s'explique par la mobilisation des électeurs de gauche, due au traumatisme du 21 avril et aux attaques pourtant limitées du Gouvernement contre les privilèges de la France protégée. Elle s'explique aussi par une conjoncture économique dure et quelques maladresses du Gouvernement (augmentation des salaires des Ministres à peine arrivés, suppression rétroactive de l'ASS, augmentation du gazole…)

La déroute, elle, s'explique par la démobilisation des électeurs de droite, démotivés par le manque de conviction et d'ardeur réformatrice du Gouvernement. L'électorat de droite, c'est cette France laborieuse, d'en haut et d'en bas, qui en a assez de travailler, de se battre contre la concurrence et la mondialisation, et d'être écrasée d'impôts pour subventionner une France protégée et une France assistée, qui elles se battent contre l'Etat pour obtenir toujours plus.

Après cette nouvelle claque, quelle réponse la droite française a-t-elle décidé de faire à ses électeurs ? Baisser pavillon sur les convictions, renier le bilan, en admettant que la politique du Gouvernement n'avait pas été assez "sociale". Voilà ce que ces brillants esprits ont retenu de leur défaite : nous n'avons pas été assez de gauche. Autant dire carrément : vous avez raison messieurs les socialistes, excusez nous d'avoir conduit pendant deux ans une politique de salauds. Ou comment creuser sa propre tombe politique pour 2007. On croit rêver. Cela devrait logiquement conduire le Gouvernement à encore plus de « dialogue » et encore moins de réformes. La droite échoue parce qu'elle n'est pas assez de droite. Parce qu'elle ne donne pas les moyens de réussir.

Après deux ans d'occasions gâchées, va-t-on perdre encore trois années en conduisant une politique mi-chèvre mi-choux, sans même oser défendre nos convictions dans le débat d'idées, en espérant seulement le retour hypothétique de la croissance ? Cette perspective est d'autant plus insupportable qu'elle conduirait inévitablement à un second tour PS-FN, à un nouveau 21 avril, catastrophique pour la France, déjà larguée par nos voisins qui eux ont réformé leurs systèmes.

Comment s'explique cette attitude d'hommes politiques de droite qui semblent s'excuser en permanence d'être de droite, qui vivent sous la domination de la pensée de gauche, et qui n'osent mener des réformes que sous le couvert d'un discours de gauche ?

Elle s'explique par le fait que les leaders de la droite française ne sont pas représentatifs de leur électeurs. Ils sont pour la plupart des professionnels de la politique. Des technocrates qui n'ont jamais connu l'entreprise, ou n'ont jamais eu besoin de trouver un job. Quand ils ne sont pas eux-mêmes hauts fonctionnaires, ils font tout pour se faire coopter dans le petit cercle des Ministrables en adoptant une attitude bien disciplinée et bien sage. C'est ainsi que l'on arrive à créer un gouvernement presque uniquement composé de technocrates ou de couilles molles. Il suffit pour s'en convaincre d'analyser la composition du nouveau Gouvernement, ou la proportion d'énarques et de députés peu audacieux est particulièrement élevée. Ainsi, comme le note le journal Le Monde du 1er avril, le club de la boussole a produit pas moins de 8 ministres, dont la plupart n'avaient jamais eu l'occasion de faire parler d'eux avant. Leur mérite : être très proche d'Alain Juppé et toujours dire du bien du Gouvernement, de l'UMP et de sa direction éclairée. Les fortes personnalités, celles qui seraient bien utiles en période de hautes eaux, sont priées d'attendre des temps meilleurs.

Il faut en finir avec cette classe politique qui vit en vase clos et se reproduit par cooptation. Il est temps de mettre aux commandes de la droite des Français qui ont fait leur vie ailleurs, et qui veulent agir et servir leur pays avec conviction et courage.

Ce combat commence par l'UMP, creuset des futurs dirigeants de la droite, une force politique capable de peser sur les orientations du Gouvernement. Or l'UMP renouvelle ses instances dirigeantes en novembre 2004. L'équipe dirigeante sera élue au suffrage universel des adhérents. Cela représente une chance historique de changer le cours des choses et d'en finir avec l'accaparement de la droite française par une petite caste de technocrates inadaptés aux temps présents, responsable de la faillite de l'Etat et de plusieurs grandes entreprises françaises. Puisqu'ils ne veulent pas changer leur politique timorée, ni changer le Gouvernement, notre seule chance de salut est de changer l'UMP. Et d'y placer des responsables politiques qui pousseront le Gouvernement à agir et prépareront les échéances de 2007.

C'est pourquoi, jeunes actifs, militants de l'UMP, nous avons décidé de nous engager pour contribuer au nécessaire et profond renouvellement des hommes et des conceptions qui ont présidé au naufrage récurrent de la droite française depuis 25 ans.

Sympathisants de droite frustrés, adhérez et faites adhérer à l'UMP pour voter au prochain Congrès, et virons les sortants ou les successeurs téléguidés qu'ils nous présenteront.

Adhérents de l'UMP, renouvelez votre cotisation et faites adhérer tous les membres de votre famille, afin de mettre en place une équipe nouvelle qui fera enfin de l'UMP la force politique de droite, courageuse, combative et décomplexée dont la France a besoin. Votez pour ceux qui ont prouvé qu'ils savaient prendre des risques et évitez de voter pour les courants bidons que la direction ne manquera pas de susciter pour diviser l'opposition interne.

Pour voter et contribuer, en cette occasion décisive, à l'avenir de la droite et de la France, il suffit d'adhérer à l'UMP. C'est facile - on peut adhérer en ligne - et peu coûteux, il suffit de cliquer ici :

 

http://www.u-m-p.org

http://www.u-m-p.org/paiement/adhesion.php

 

Cessons de râler. Prenons notre destin en mains. Secouons la droite. Virons les technos et les moutons et préparons l'avenir.

 

Une nouvelle UMP pour une nouvelle France

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